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Les programmes scolaires sont une des clés majeures
pour le développement d’un pays. Si hier les conseils des parents étaient
suffisants et aujourd'hui le soutient des associations est louable, l’on ne
peut toutefois ignorer la responsabilité de l’Etat dans la formation et la
prise en charge de sa jeunesse. Grâce à la lecture, les œuvres littéraires
constituent un atout pour assurer cette éducation. Il est donc important que
celles mises au programme académique répondent au défi des mutations nationale
et internationale en matière d’éducation.
Comparativement aux années précédentes
où on observait une importation culturelle avec de nombreuses œuvres
littéraires étrangères au programme académique, on peut apprécier cette année
une volonté manifeste du gouvernement à promouvoir l’excellence de la culture
camerounaise à travers des œuvres littéraires fruits des auteurs locaux. Ajouté à cela
nous avons pu dénombrer quatorze œuvres de la 6ème en Tle ,
dont neuf des auteurs camerounais, deux des auteurs africains et trois des auteurs
européens.
Cependant si cette démarche d’adapter
les œuvres littéraires à la réalité locale est louable, l’on se questionne
sur le caractère dépassé ou obsolète de
certaines œuvres telles que : Balafon d’Engilbert Engelbert MVENG, Les
Bimanes de Severin Cecile
ABEGA ; Trois prétendants un mari de Guillaume OYONO MBIA et Père inconnu de Pabé MONGO.
Est-ce que le contenu des dites œuvres répond encore efficacement aux
préoccupations de l'heure ? Est-ce que la mise en avant de nouveaux
auteurs qui abordent les questions actuelles du bilinguisme au Cameroun, de la
corruption, de l’immigration, selon notre prisme africain ne serait pas plus adaptée ? N’y a-t-il pas un risque
d’avoir un système éducatif presque stagnant qui n’arrive pas à faire face à
des réalités : baisse du niveau scolaire, montée des musiques et clips vidéos qui poussent
la jeunesse aux dérives, programmes télé inadaptées, etc.
Il y a une certaine volonté manifeste au niveau des gouvernements pour relever le niveau de culturation de la jeunesse africaine, mais il reste encore de nombreux efforts à fournir pour mieux encadrer les apprenants.
A ce défis, BLAS in Africa se positionne en acteur d'éducation des jeunes au travers de ses programmes DOPOSCUOLA, DESIGN FOR CHANGE et ÉQUATION DU SUCCÈS
Il y a une certaine volonté manifeste au niveau des gouvernements pour relever le niveau de culturation de la jeunesse africaine, mais il reste encore de nombreux efforts à fournir pour mieux encadrer les apprenants.
A ce défis, BLAS in Africa se positionne en acteur d'éducation des jeunes au travers de ses programmes DOPOSCUOLA, DESIGN FOR CHANGE et ÉQUATION DU SUCCÈS
LEOPOLDINE MASSIE
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