‘’Tirons
la sonnette d’alarme’’. C’est le nom de l’initiative mondiale visant à
œuvrer pour la défense et la protection des droits des enfants en situation
d’un handicap. Le mercredi 13 mars prochain, à travers le monde entier, plusieurs
enfants en situation de handicap ont donné de la voix. Au Bénin, quatre
communes ont été au cœur de cette manifestation. Il s’agit des communes de
Bohicon, de Bantè, de Sèmè-Podji et de Cotonou.
Plus de 5000 écoliers sont impliqués
dans cette vaste campagne. L’événement consiste à amener les enfants
mobilisés à faire du bruit pendant une minute à 12 heures précises à l’aide des
tambourins, castagnettes, gongs, et autres instruments. Ce n’est qu’après cela
que les autorités vont recevoir leurs doléances. L’objectif étant de faire
savoir aux autorités à divers niveau qu’il est de leur rôle d’assurer une
éducation inclusive et qualitative pour tous les enfants, en l’occurrence les
enfants handicapés.
A Bohicon, c’est le maire de la ville,
Luc Sètondji Atrokpo qui va recevoir le message de doléances des enfants. En sa
double qualité de maire et de président de l’association nationale des communes
du Bénin, il saura transmettre le message à ses collègues conseillers
municipaux et communaux pour que les barrières à l’éducation des enfants en
situation de handicap soient sautées. Il est à préciser que plus de 40 écoles
publiques, privées et confessionnelles ont été touchées par cette campagne au
Bénin. Avec l’accompagnement de la fondation Liliane des Pays-Bas, le Service
pour la Promotion Humaine des Sœurs Oblates Catéchistes Petites Servantes des
Pauvres (SSPH/OCPSP) travaille à ce que les directeurs d’école amènent les
écoliers non handicapés à accepter leurs camarades frappés d’un handicap.
Stéphane KENFACK
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