L’éducation est cet ensemble de règles
morales (scolaires, institutionnelles et familiales) permettant un code de
bonne conduite au sein de notre société. Lorsqu’elle est dispensée au sein du
cadre familiale, on parle d’éducation parentale. Ainsi donc l’éducation
parentale à l’utilisation des réseaux sociaux se veut être l’ensemble de code
pouvant permettre aux parents non pas d’interdire à l’enfant l’accès à l’utilisation
des Réseaux Sociaux mais de sensibiliser voire contrôler ce dernier dans la
publication du contenu de ce nouveau monde virtuel au regard des méfaits et
abus relevant de ce jeune monde.
Il est clair que les jeunes sont les
plus connectés à ce monde virtuel dans lequel se retrouve des planètes de
communication (Facebook, WhatsApp, Instagram, snapchat, Twitter, Imo, Twoo …)
qui permettent de rencontrer d’autres jeunes d’origines diverses en vue d’un
échange de culture, d’identité et même de connaissance. Par conséquent ;
ils sont également les victimes de ce monde parfois même à l’insu de leur cadre
familial.
Selon une enquête réalisée par BLAS in Africa au Cameroun dans les villes de
Yaoundé et de Bafang auprès de 168 jeunes (106 filles et 62 garçons) dont l’âge
moyenne varie entre 15 et 21 ans, il en ressort un constat selon lequel, les
jeunes ne sont pas sensibilisés par leur parent à l’utilisation des Réseaux
sociaux.
Ainsi, 160 jeunes possédant tous des
téléphones Android et inscrit au moins sur 2 réseaux sociaux estiment que
l’utilisation du contenu de leur smartphone ne fait pas l’objet d’un contrôle
de la part de leur parent et que ces derniers ne s’y intéressent pas réellement
à leurs publications.
Il en va de même pour l’absence de
sensibilisation parentale sur les dérives des réseaux sociaux bien que la
plupart de ces jeunes soit près ¾ estiment connaitre une victime de la mauvaise
utilisation des réseaux sociaux dans leur entourage.
Toutefois, il convient de relever que
l’éducation aux réseaux est primordiale pour éviter les dérives de ce monde
virtuel (arnaque, prostitution, pornographie, meurtre, échec scolaire, chantage,
suicide et sectes pernicieuses) car elle relève de la discussion et du contrôle
de ce que le jeune publie dans son monde virtuel ce qui est différent de
l’interdiction dont la plupart des jeunes sont souvent hostiles.
Hans François MVONDO
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