lundi 19 août 2019

TYPES D’ACTIVITES DE VACANCES

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Les vacances sont une période de repos de trois mois (Juin-Juillet-Aout) accordées aux enfants scolarisés pour qu’ils puissent se reposer, se ressourcer et changer d’environnement avant de reprendre la traditionnelle période de classe dont la durée est de 09 mois répartis en trois trimestres. Au Cameroun les vacances sont la période idoine pour moult activités diverses pouvant être regroupées en deux catégories à savoir les activités ludiques/éducatives et les activités génératrices de revenus.



Les activités de vacances ludique et éducative sont un ensemble d’activités que pratiques les enfants et les jeunes scolarisés dans le but d’acquérir une nouvelle expérience et/ou connaissance. Dans ce cas d’espèce, le gain est autre que de nature pécuniaire.
Au rang de ces activités dont l’objectif est le développement personnel et l’épanouissement des enfants scolarisés, on peut relever des activités sportives, stages académique, cours et centres de vacances et l’apprentissage.
Tout d’abord, les activités sportives occupent une place primordiale en terme d’activités de vacances au regard du passé historique du peuple camerounais dans le domaine du sport. Il est donc difficile voire quasi impossible de parcourir les rues des villes et villages sans se heurter à une affiche invitant les jeunes à participer aux tournois et championnats de vacances. Au-delà de la compétition, il s’agit avant tout d’apprendre de façon ludique. Les espaces de jeu mis en place par les municipalités et collectivités locales sont envahis par les enfants ; mêmes les rues et le moindre espace disponible serviraient d’air de jeu.
Ensuite l’occupation des jeunes scolarisés réside également dans la pratique des stages de vacances : l’occasion est donnée aux jeunes d’acquérir dans un domaine de leur choix des connaissances pratiques précises. De façon raisonnable, les jeunes s’occupent pendant leur trimestre de vacances afin d’affirmer ou d’infirmer une orientation professionnelle. Ainsi le choix d’une structure d’accueil de stagiaire devrait tenir compte de la formation du postulant. De nombreuses institutions telles que : les ministères, collectivités territoriales, entreprises publiques et privées, ONG et organisation de la société civile accompagnent les apprenants dans leur volonté d’apprentissage.
Enfin l’apprentissage en période de vacance est une activité qui prend de plus en plus d’ampleur dans les habitudes familiales. La multitude des centres d’apprentissage dans les domaines tels que : la musique, la langue, la coiffure, la restauration… en sont une preuve. Exercée généralement dans la bonne humeur, l’apprentissage façonne des jeunes scolarisés talentueux capables de l’auto emploi.
In fine, les activités ludique et éducative dont le but est l’apprentissage ou le renforcement des connaissances particulières participent à l’épanouissement et le développement personnel ; cependant cette éducation à un coût et ne soulage pas ou ne réconforte pas le parent dans sa contribution financière à l’éducation de l’enfant. Pour cela l’existence d’autres activités de vacances semble judicieuse.
Les activités économiques englobent les activités génératrices de revenus exercées par les jeunes scolarisés qu’elles soient marchandes ou non, légales ou pas, durant la période de vacances. Parmi les activités économiques pratiquées par les jeunes vacanciers camerounais on peut avoir le commerce, les stages rémunérés, les manœuvres, le transport et le travail domestique.
Dans cette quête de gain financier, la principale activité vers laquelle se tournent les jeunes vacanciers est le commerce étant donné la structure sociale et économique du pays. Ces commerçants saisonniers se comptent par milliers dans les villes du pays (Yaoundé, Douala, Bafoussam, etc.) et optent généralement pour la vente à la sauvette et le commerce ambulant. La vente à la sauvette est le commerce qui se fait sans autorisation sur le domaine public. Il se trouve que les jeunes qui s’offrent au commerce n’ont pas toujours de place au marché et sans autorisation, ils s’installent sur la voie publique pour écouler leurs marchandises (fruits, chaussures, vêtements). Les vendeurs ambulants quant à eux sillonnent les rues avec des plateaux, de sceaux, de brouettes pleines d’arachides, de fruits, d’œufs, de mouchoirs, et plus encore. Toutefois, le commerce ne consiste pas qu’en la vente de biens mais aussi de service.
C’est ainsi qu’il est difficile voire impossible de traverser une ville sans lire une affiche d’offre de stage et de recrutement dans divers domaines, généralement adressée aux élèves et aux étudiants qui souhaiteraient assurer leur finance en travaillant. Ces derniers sont aussi recrutés par les communes pour l’entretien de la ville ; par les centres commerciaux (SOCOCAM SARL), les entreprises commerciales (SANO, PAFIC), les sociétés de télécommunication (CAMTEL, MTN) pour être des commerciaux ; par les entreprises publiques et privées pour des tâches bien précises (marketing, finance, RH). En fait, le but de ce stage n’est pas l’acquisition d’une expérience professionnelle bien qu’il puisse y aboutir, mais le but ici est un rendement financier.
Beaucoup de jeunes outre le commerce et les stages se font enrôler dans les chantiers (transporter de l’eau, tourner le béton, transporter les parpaings), les ateliers, les restaurants (vaisselles, ménage), les menuiserie (remplissage du compo), les garages (laverie de voiture), les fabriques (parpaings), les industries (alimentaire ou cosmétique), les gares routières (chargeur), le agences de voyages, les centres de santé pour donner un coup de main parfois sans expertise et à la fin recevoir un salaire journalier, hebdomadaire ou mensuel. Ces derniers se font vulgairement appelés « manœuvres, chargeurs ».
Les types d’activités de vacance varient et diffèrent selon les projets de chaque jeune, famille et selon le contexte socioéconomique de celui qui la pratique. L’utilité ou l’importance de celles-ci n’est plus à démontrer dans la mesure où, qu’elles soient ludiques/éducatives ou économiques, les activités de vacance contribuent à l’amélioration des conditions de vie et au développement voire épanouissement de l’être qui les pratique.
Marie-Grâce ATSAMA (Stagiaire)

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